un mot une image

 

 

  ... indices d'autres présences...

oser l'ombre pour parvenir à l'ouverture

  non, dans un lieu où tout semble devoir se vendre, le cœur résiste et ne cède pas...

  les solitudes de l'hiver : élues, privilégiées, attendues

  certains soirs ... le paysage se fait l'écho de la mémoire... bribes, réminiscences, vagues remontées d'un lointain passé

  Hiver : pure saison de l'épure

  craquements gelés sous nos pas

  entrelacs et enlacements : que peuvent-ils bien se raconter...

  or, il y avait : l'eau, la cariçaie, le Jura enneigé, le ciel intensément bleu, la présence d'un soleil insistant.  Il y avait tous les éléments d'une intense journée d'hiver qui ne demandait qu'à être vécue intensément.

    ouvrir

  le temps, l'espace, le ciel, l'orientation, multiples disparitions

  parfois il me semble que mon appareil est un pinceau

  le regard d'un tout petit enfant...

  les vélos nous effleuraient légèrement, une fontaine chantait, rue Saint-Alban, et les sonnettes, parfois, gentiment

  chacun son moyen d'expression

  ... pour tout comprendre d'une cathédrale...

 

  .... miraculeusement, un chant...

  Janvier : un certain regard sur la vie, sur les rêves et les moyens de les apprivoiser.

  il y a dans le bleu de l'hiver tant d'innocence : toute l'ingénuité de l'enfance

  nullement pressé de voir venir la nuit le merle patiente et se nourrit

  Laisser venir la nuit

  devant les différents parfums proposés, si la vie vous donne la possibilité, pourquoi ne pas opter pour chocolat, et citron, et stracciatella ?

  comme des lames contre les rochers, les assauts du brouillard...

  amputé, blessé, il gardait sa dignité  

  je fus prise d'un doute : la photographie avait-elle été inversée ?

  il s'amusait, faisait des ricochet